Valoriser l’eau et les déchets des villes

Valoriser l’eau et les déchets des villes

Valoriser l’eau et les déchets des villes

Retrouvez ci-dessous la liste des projets soutenus par BETTER relatifs à cette thématique.

La question des ressources et des déchets en milieu urbain et péri-urbains intéresse la bioéconomie : les villes sont consommatrices de grandes quantités de matières et d’énergie qu’elles « restituent » sous diverses formes de déchets et de bio-déchets solides, eaux usées, boues d’épuration, émissions atmosphériques...

Ainsi la valorisation de l’eau et des déchets des villes sont des défis majeurs dont la bioéconomie peut s’emparer et particulièrement dans le contexte d’une urbanisation croissante.

Dans ce dossier

Le projet FREGATE s’intéresse à la collecte et la valorisation des biodéchets en milieu urbain, dans le contexte de la généralisation de l’obligation réglementaire de collecte séparée et valorisation fin 2023 alors qu’encore très peu de collectivités les pratiquent.
L’urbanisation croissante pose des défis importants sur la pression de la ressource en eau dont les approches actuelles et infrastructures ne permettent pas la résilience des villes face au changement global. L’ensemble du petit cycle de l’eau va devoir être repensé pour transformer la ville et y intégrer de nouveaux services (agriculture urbaine, lutte contre les ilots de chaleur et les inondations, zone récréatives…).
Notre consortium souhaite investiguer l’ingénierie des déchets agricoles et alimentaires dans une logique de circularité des flux à l’échelle d’une grande aire urbaine, incluant plateau de Saclay et plaine de Versailles. Nous souhaitons explorer la question de façon interdisciplinaire, en incluant 7 unités de 4 départements INRAE.
R.Gunnarsson - Unsplash
L’élevage d’insectes (entomoculture) est envisagé comme un moyen écologique de recycler des déchets ou résidus organiques ainsi que de valoriser des coproduits agroindustriels (entomoconversion).
Certaines espèces d’insectes comme la mouche soldat noire (Hermetia illucens, communément appelée BSF pour black soldier fly) ont la capacité de croître sur des substrats organiques très variés pouvant aller du co-produit « noble » (son de blé) à des déchets comme le lisier de porc. Cette capacité est aujourd’hui envisagée comme un moyen écologique de recycler certains biodéchets et de valorises les co-produits au travers de différentes filières.
Il s’agit de penser en permanence « déchet de demain », c’est-à-dire concevoir les systèmes en tenant compte des probables évolutions de quantité et de composition des déchets, résultant de nouvelles trajectoires de consommation. L’idée d’une bioraffinerie environnementale véritablement urbaine et péri-urbaine, réfléchie pour être intégrée à la ville ou à son territoire périphérique, est innovante et ne fait pour l’instant encore l’objet que de peu d'études.
TEVALU
Ce projet exploratoire a pour ambition d’étudier la valorisation territoriale de l’urine pour une utilisation agricole et d'évaluer les impacts sur les services d'assainissement de la mise en place d'une telle filière. La séparation des urines présente un réel intérêt pour augmenter la circularité des nutriments notamment de l’azote et du phosphore puisqu’elle contient 86 % de l’azote excrétée par personne et 60 % du phosphore.
CARIBOU réunit à la fois des sciences SHS et de l’évaluation environnementale et des technologues pour accompagner le développement des filières de valorisation de résidus de pain en ville.
Les ambitions de la bioéconomie posent la question de la capacité des systèmes écologiques et des ressources naturelles à soutenir l’activité économique et à se renouveler. Par ailleurs, elles invitent à révéler les arbitrages dans l’allocation des ressources (alimentation vs énergie ; feed vs food etc.), entre espaces, entre usages et entre usagers.

Date de modification : 21 septembre 2023 | Date de création : 02 juillet 2021 | Rédaction : Com