Better - Bioéconomie pour les territoires urbains
Valoriser l’eau et les déchets des villes

Valoriser l’eau et les déchets des villes

Retrouvez ci-dessous la liste des projets soutenus par BETTER relatifs à cette thématique.

La question des ressources et des déchets en milieu urbain et péri-urbains intéresse la bioéconomie : les villes sont consommatrices de grandes quantités de matières et d’énergie qu’elles « restituent » sous diverses formes de déchets et de bio-déchets solides, eaux usées, boues d’épuration, émissions atmosphériques...

Ainsi la valorisation de l’eau et des déchets des villes sont des défis majeurs dont la bioéconomie peut s’emparer et particulièrement dans le contexte d’une urbanisation croissante.

Dans ce dossier

BETTER © Freepik

Considérer les différents besoins du territoire, des différentes fonctions attendues du système de bioraffinage par les acteurs (parties prenantes et intéressées) en amont de sa conception, prendre en compte les nécessités de flexibilité et de modularité, développer la capacité des systèmes de bioraffinage à s’adapter à des (r)évolutions potentielles, voire à se transformer.

Certaines espèces d’insectes comme la mouche soldat noire (<i>Hermetia illucens</i>, communément appelée BSF pour black soldier fly) ont la capacité de croître sur des substrats organiques très variés pouvant aller du co-produit « noble » (son de blé) à des déchets comme le lisier de porc. Cette capacité est aujourd’hui envisagée comme un moyen écologique de recycler certains biodéchets et de valorises les co-produits au travers de différentes filières.

L’urbanisation croissante pose des défis importants sur la pression de la ressource en eau dont les approches actuelles et infrastructures ne permettent pas la résilience des villes face au changement global. L’ensemble du petit cycle de l’eau va devoir être repensé pour transformer la ville et y intégrer de nouveaux services (agriculture urbaine, lutte contre les ilots de chaleur et les inondations, zone récréatives…).

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L’élevage d’insectes (entomoculture) est envisagé comme un moyen écologique de recycler des déchets ou résidus organiques ainsi que de valoriser des coproduits agroindustriels (entomoconversion).

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Ce projet exploratoire avait pour ambition d’étudier la valorisation territoriale de l’urine pour une utilisation agricole et d'évaluer les impacts sur les services d'assainissement de la mise en place d'une telle filière. La séparation des urines présente un réel intérêt pour augmenter la circularité des nutriments notamment de l’azote et du phosphore puisqu’elle contient 86 % de l’azote excrétée par personne et 60 % du phosphore.

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Appréhender les interactions entre les activités qui produisent, transforment, valorisent et consomment des biomasses de façon systématique plutôt que sectorielle, et rendre compte de la dynamique des ressources hydriques, énergétiques et foncières qui sous-tendent ces activités

CARIBOU réunit à la fois des sciences SHS et de l’évaluation environnementale et des technologues pour accompagner le développement des filières de valorisation de résidus de pain en ville.

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Flux de matières et d’énergie qui transitent entre ville et campagne, remise en question des systèmes agri-alimentaires : relocalisation, valorisations non-alimentaire des biomasses, lutte contre l’artificialisation des sols...